"Ce recueil de poèmes illustrés par des toiles de maître de la peinture romantique (David Caspar Friedrich, William Blake, William Turner, Eugène Delacroix, …) témoigne d’une période historique, fin XVIIIème siècle – début XIXième siècle en Europe, dans laquelle se reflète une période de l’esprit, celle d’un jeune homme aux hautes aspirations mais aussi aux nombreux tourments. Les premiers textes datent ma période lyonnaise (1992-1994). Les motifs visuels tantôt inspirent tantôt illustrent des textes dont la somme révèle un intense cheminement intérieur. " Jean-Baptiste MESONA
Inspiré par le romantisme allemand et la peinture de David Caspar Friedrich, ce recueil poétique plonge dans une atmosphère mélancolique où la nature et les sentiments se confondent. Les poèmes expriment un cri de détresse face à la beauté tragique du monde, une lutte entre l'ombre et la lumière, la douleur et l'espoir. Jean-Baptiste Mesona y capture l'essence du romantisme, mêlant contemplation et passion dans un style poétique poignant.
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LES CRIS D’ORFRAIE
Effacer le grand vide et ses fers
Croire et se voir enfin vivre l’instant
Voler au-dessus des basses terres
Et planer sur l’horizon blanc
Plonger dans un gouffre amer
Sans jamais voir de l’abysse sa fin
Rejoindre le fond des enfers
Et frôler en complice les séducteurs et catins
Reprendre un souffle ascendant
Se sentir si agile et léger
Battre fort des ailes au teint blanc
Atteindre ainsi tous les sommets
Scruter en hautes, très hautes altitudes
Les flux qui animent la multitude
Prendre de l’envergure dans le temps
Se sentir soudainement puissant
Se laisser bercer par les vents libérateurs
Eprouver l’éther et sa brise légère
Se décharger de toute pesanteur
Contempler la totalité toute entière
"La servante de Ra'hel essaya de forcer la consigne ; les javelines lui tombèrent en cadence sur la tête comme des marteaux sur l'enclume. Elle se mit à pousser des cris d'orfraie plumée vive." — Le roman de la momie, Théophile Gautier
"Pousser des cris d'orfraie' signifie hurler et émettre des cris perçants face à une situation surprenante et effrayante, une expression originaire du XVIe siècle.
Le titre "Les cris d'Orfraie" chois pour ce recueil poétique évoque une profonde résonance dans l'œuvre de Jean-Baptiste Mesona, écrivain et poète éminent de la poésie romantique contemporaine.
"Les cris d'Orfraie" devient alors une métaphore puissante de la quête de soi et de l'expression des passions, caractéristiques du mouvement romantique, où la nature et l'émotion sont indissociables, et où les cris sont d'abord intérieurs avant de devenir écrits.
"J'entendis aussi l'orfraie, fort bien caractérisée par sa voix." François-René de Chateaubriand (1768-1848)
L'Orfraie, rapace majestueux, symbolise à la fois la liberté et la mélancolie, des thèmes chers au romantisme. Dans ses écrits, Jean-Baptiste Mesona explore les émotions humaines avec une intensité rare, et ce titre suggère un appel, un cri qui résonne dans l'âme, témoignant des luttes intérieures et des aspirations des personnages.
Le terme "orfraie" est utilisé depuis le XVIe siècle, notamment par Ronsard, pour désigner un oiseau de proie nocturne. Avec le temps, sous l'influence du verbe "effrayer", ce mot s'est transformé en "effraie", qui est aujourd'hui le nom commun de la chouette effraie.
Oiseau nocturne & de mauvais augure, qui est une espece d'aigle qui hante les eaux, qui vit de pesche, & qui a un pied d'oye. On l'appelle aussi effraye. En Latin ossifraga ou haliaeetos. Son nom François est derivé du Latin.
Dans l'expression « pousser des cris d'orfraie », qui évoque l'idée de crier au scandale de manière menaçante, le mot « orfraie » résulte d'une altération phonétique du terme « effraie ». Ce dernier fait référence à la chouette effraie, dont les cris nocturnes étaient autrefois réputés pour effrayer les promeneurs nocturnes superstitieux.
L'Orfraie, également connu sous le nom d'aigle pêcheur, est un oiseau majestueux qui a captivé l'imagination des écrivains et poètes, y compris Jean-Baptiste Mesona. Dans ses œuvres, Jean-Baptiste Mesona évoque la beauté et la puissance de cet oiseau, le Pyguargue à queue blanche, symbole de liberté et de force. À travers ses mots, il peint des paysages où l'Orfraie plane majestueusement au-dessus des rivières, scrutant les eaux à la recherche de proies. La poésie de Mesona nous invite à contempler la nature et à apprécier la grâce de cet aigle, reflet d'une harmonie entre l'homme et son environnement.
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